@article{Mariani-Rousset_2017, title={Temps de pause et design de mobilier urbain pour les personnes à mobilité réduite}, volume={6}, url={https://cjds.uwaterloo.ca/index.php/cjds/article/view/354}, DOI={10.15353/cjds.v6i2.354}, abstractNote={<div class="page" title="Page 2"><div class="layoutArea"><div class="column"><p><span>Dans les politiques de la ville en France, les personnes à mobilité réduite font l’objet d’une attention particulière. Comment se rendre en ville, circuler, rejoindre différents bâtiments éloignés les uns des autres</span><span>? </span></p><p><span>Avancer dans l’espace est une condition essentielle de l’Homme, lui permettant de se déplacer, certes, mais aussi de rêver ou de réfléchir. Pour les personnes à mobilité réduite, aller d’un lieu à un autre étant difficile, la mobilité se réduit souvent à de petits trajets, dans des actions où domine l’obligation et non le plaisir. Avoir accès à l’espace urbain au sens large du terme, permettre aux individus de se déplacer librement en évoluant dans un environnement approprié représente donc un enjeu politique qui intéresse les sociologues, les urbanistes... et les designers. </span></p><p><span>Cheminer implique non seulement d’avoir des lieux sans trop d’obstacles, mais également de pouvoir faire des haltes tout au long du parcours. L’étude présentée ici se penche sur la possibilité d’instaurer des repères fixes grâce à des lieux d’assise répartis dans l’espace de la cité afin que les personnes à mobilité réduite puissent non seulement se reposer, mais aussi procéder par étapes lorsqu’elles se rendent loin de chez elles et/ou dans des lieux différents. </span></p><div class="page" title="Page 2"><div class="layoutArea"><div class="column"><p><span>In urban political agendas in France, people with reduced mobility are given special attention. How can they get to the city, go around, and reach different buildings that may be far from each other? </span></p><p><span>Moving around is an essential condition of mankind, which makes it possible to go somewhere, of course, but also to dream or reflect about things. For people with reduced mobility, moving from one place to another is difficult, and mobility is often reduced to small trips often dictated by obligation rather than pleasure. Having access to urban space in the broadest sense of the term, allowing individuals to move freely while at the same time evolving in an appropriate environment is therefore a political issue of interest for sociologists, town planners, and designers. </span></p><p><span>Finding one’s way implies not only reaching places without encountering too many obstacles, but also being able to make stops all along the route. The study presented here examines the possibility of establishing fixed landmarks by means of seating spots distributed throughout the city so that people with reduced mobility can not only rest, but also proceed step by step going from one place to the next. </span></p></div></div></div><p><span><br /></span></p></div></div></div>}, number={2}, journal={Canadian Journal of Disability Studies}, author={Mariani-Rousset, Sophie}, year={2017}, month={Jun.}, pages={155–182} }