Décoloniser l’excellence : l’autoethnographie décoloniale d’un Réunionnais en situation de handicap

Auteurs-es

  • Dylan Rivière l’Université du Québec à Montréal

DOI :

https://doi.org/10.15353/cjds.v14i1.1208

Mots-clés :

Autoethnographie ; handicap ; colonialité ; La Réunion ; excellence ; université

Résumé

Cet article examine les effets de la culture élitiste française dans le contexte réunionnais, en prenant en compte les expériences personnelles de l’auteur en tant que personne en situation de handicap originaire de La Réunion. À travers le récit de son parcours scolaire et académique, il analyse les héritages coloniaux qui influencent encore les subjectivités des populations subalternes réunionnaises. En adoptant une perspective sociohistorique, l'article met en lumière comment le modèle méritocratique français, perçu comme un idéal universel et républicain, impose aux individus issus des classes populaires réunionnaises l'incorporation de normes capacitistes et racistes pour démontrer leur valeur, souvent au détriment de leur santé.

Biographie de l'auteur-e

Dylan Rivière, l’Université du Québec à Montréal

Doctorant enseignant-chercheur en communication à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle et l’Université du Québec à Montréal

Publié-e

2025-05-05

Comment citer

Rivière, D. (2025). Décoloniser l’excellence : l’autoethnographie décoloniale d’un Réunionnais en situation de handicap. Revue Canadienne d’études Sur Le Handicap, 14(1), 1–44. https://doi.org/10.15353/cjds.v14i1.1208

Numéro

Rubrique

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